Bref Historique des "BFs"

En Angleterre existent des ensembles de cuivres appelés "Brass band" qui sont assez proches de ce que sont devenues les batteries fanfares musicalement, à l'exception près que la majorité des instruments de la batterie fanfare sont des cuivres naturels. Sa deuxième spécificité est que la batterie fanfare est issue du monde amateur. Les mélodies étant partagées entre plusieurs types d'instruments, elle est naturellement un vecteur de valeurs comme le partage et le respect des autres. Il est d'ailleurs assez fréquent de trouver des personnes issues de tout milieu social dans le même groupe.
 
Avant 1980 il n'y avait pas de batterie fanfare sous ce nom, on les appelait encore "cliques", formations qui ne sont normalement composées que de clairons et de tambours, alors que les premières batteries fanfares étaient déjà composées de tambours, clairons, trompettes de cavalerie, mais aussi de clairons basses trompettes basses et cors. Puis le sousaphone (ou soubassophone) est venu étoffer les rangs ainsi que la batterie. Les compositeurs étant souvent issus du monde militaire les pièces étaient essentiellement des marches militaires.
Dès 1980 les batteries fanfares évoluent et ont de plus en plus de pièces à jouer créés pour formations complètes de Batterie fanfare (les "BF") et non "cliques".
A partir de 1985, sous l'influence du jazz, des pièces de plus en plus modernes sortent et cela continue jusqu'à de nos jours où l'on voit explorer peu à peu par de nouveaux compositeurs tous les genres musicaux, ska, raegae, rock, variété, jazz, pop ...
 

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Histoire de notre association

Monsieur le curé Jean Barbier (de bayonne) arrive a la paroisse de Saint Pée Sur Nivelle et crée rapidement la clique EMAK HOR en 1913.

Cette première formation composée de petits cuivres (clairons...) et de tambours est accompagnée de la « garde » (costumes de la garde napoléonienne).

Avec un effectif d’une centaine de personne, elle anime notamment « Besta Berri », la fête Dieu.

En 1931 Jean Barbier décède et monsieur le curé Borotra lui succède. Sous sa direction, les répétitions de la clique se font dans les jardins du presbytère.

Vers 1935 fut construit, avec l’aide des paroissiens, la salle Emak Hor.

C’est dans ce lieu que se font les répétitions de la clique, ainsi que les « séances récréatives »

( pièce de théâtre joué par les garçons le jour du carnaval, et par les filles le jour de Pâques après les vêpres ).

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